Temps pour la création – réduire sa consommation de viande

Un des leviers d’action sur notre emprunte écologique, sur notre lien à la nature et à l’environnement passe par ce que nous mangeons. Mais plus que ça, notre rapport à notre alimentation dit aussi comment nous nous pensons en tant qu’homme.

Depuis quelques années les options végétarienne et vegan ont pris une belle place médiatique que ce soit du fait de leurs partisans ou de leurs opposants. On peut par exemple penser aux scandales sur les abattoirs qui sortent comme une « nouvelle » du fait de militants de la cause animale, alors qu’au début du XXe siècle Upton Sinclair signait déjà un livre « the jungle » qui décrivait les abattoirs américains avec leurs horreurs, leurs odeurs, et leurs rats.  La manière avec laquelle nous traitons les animaux et clairement un indicateur de notre humanité. Ainsi, dans son livre « un éternel treblinka », l’historien Charles Patterson met clairement en lumière comment notre manière de nous considérer comme maître des autres espèces, nous arrogeant le droit d’exterminer les autres, est un modèle de pensée qui conduit au totalitarisme.  Patterson nous livre une lecture éloquente de l’histoire en trois étapes : 1 – l’adoption du travail à la chaine dans les abattoirs de Chicago inspirant 2 – Ford et sa spécialisation du travail qui 3 – inspirera l’organisation des camps d’exterminations nazis (Ford a été nommément remercié par Hitler dans Mein Kampf).

Cette lecture de l’histoire peut sembler contestable quand on est seul face à son steack. Mais, en France, on tue plus d’un milliard d’animaux dans les abattoirs chaque année. (https://www.viande.info/viande-lait-oeuf site de L214 ). Un milliard d’animaux !  Ce chiffre appelle réflexion, non ? Est-ce qu’il y a necessité à abattre 15 bêtes  par ans par personne : cochon, boeuf, poulet, dinde, etc.

Comme le dit le titre d’un livre de Jane Goodall que « nous sommes ce que nous mangeons ». Pour certains la réponse à cette situation d’industrialisation de la mort animale passe par le végétarisme ou le veganisme. A la maison des Sapins nous avons pris deux options : 1- la limitation de la consommation de viande – la table commune en propose deux fois par semaines et elle est toujours présentée comme un plat à part, et 2 – la consommation d’une viande locale, par exemple nous nous fournissons en viande bovine chez nos voisins du Gaec d’Ambessier.

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