Les membres du Comité des Resonsables des Associations de Caulmont se sont retrouvé-e-s dans les monts du Beaujolais, accueillis par Sophie et Alain. Cette rencontre a eu lieu lors du premier week-end des vacances scolaires les 19 et 20 octobre.
Nos séances de travail ont été rythmées par un office, les repas, une balade dans les vignes (voir la photo), des temps d’échanges informels, des chants… et… une chute à vélo…
Nous avons pu faire le bilan des différentes activités de l’été dont le numéro de Nouvelles ci-joint porte le souvenir. Nous avons pris un temps autour de la définition du projet de Caulmont – reprenant l’image du bateau (cf. la dernière édition du Sillon). Enfin, nous avons projeté nos activités pour l’année à venir : notamment les journées chantier dont il est question au verso…
David, Aurélie, Odile, Jean, Sophie, Nadège, Nicolas, Sophie, Alain, Benoit, Axelle, lors du CRAC d’octobre 2024
Alors que se termine le temps pour la création, nous partageons cette prière extraite de la proposition liturgique oecuménique pour le temps de la création 2024
Dieu de lumière, de vie et d’amour : Aide-nous à chercher et à trouver ta présence dans toute la Création.
Aide-nous à comprendre les racines de la crise écologique et donne-nous la sagesse de vivre avec résilience en harmonie avec ta Création.
Garde-nous fermes dans la confiance que le don de la vie dans sa plénitude est pour toute la Création.
Aide-nous à maintenir l’espérance que ton règne d’amour se manifeste dans notre amour commun pour toi, pour nous-mêmes et pour notre prochain, à la fois humain et non humain.
Dieu Créateur : que nous espérions et agissions avec la Création.
Me voici donc rentré. Rentré à la maison. Rentré comme les blés et les moissons. Rentré au port, rentré de vacances…
Je suis rentré comme les blés et les moissons, Mais les blés justement, Sont faits pour être ensemencés. Les greniers sont pleins des prochaines semences… Que reste-t-il au grenier de mes vacances ? Où est la semence ?
Je suis rentré. Suis-je rentré dans un moule Ou dans une espérance ? Dans mes habitudes, mes prisons, Ou dans le désir, dans l’appel Et le projet de Dieu ?
Ecoute, Dieu, Fais-moi rentrer comme Tu as fait rentrer Ton peuple dans la liberté. Ecoute, Dieu, Fais-moi rentrer dans Ton Amour.
Le thème du temps pour la création de 2024 est « Espérer et agir avec la Création » et le symbole est « Les prémices de l’espérance », inspiré par la lettre de Paul aux Romains au chapitre 8 les v. 19-25.
La Création gémit dans les douleurs de l’enfantement
L’image biblique décrit la Terre comme une mère gémissant dans l’enfantement. Les temps que nous vivons montrent que nous ne comprenons pas la Terre comme un don de notre Créateur, mais plutôt comme une ressource à utiliser. Saint François d’Assise l’a compris quand il a fait référence à la Terre comme à notre sœur et à notre mère dans son Cantique des Créatures. Comment la Terre Mère peut-elle veiller sur nous si nous ne veillons pas sur elle? La Création gémit à cause de notre égoïsme et de nos actions non viables qui la blessent.
Avec notre sœur, la Terre Mère, les créatures de toutes sortes, y compris les humains, crient à cause des conséquences de nos actions destructrices qui causent la crise climatique, la perte de biodiversité, la souffrance humaine ainsi que la souffrance de la Création. Pourtant il y a de l’espoir et l’espérance d’un avenir meilleur. Espérer dans le contexte biblique ne signifie pas rester immobile et silencieux, mais plutôt gémir, pleurer et travailler ativement pour une nouvelle vie au milieu des luttes. Tout comme dans l’enfantement, nous vivons une période de douleur intense, mais une nouvelle vie arrive.
La Création attend la révélation des fils de Dieu
La Création et nous tous sommes appelés à prier le Créateur, à travailler ensemble pour un avenir d’espérance active et d’action. C’est seulement lorsque nous travaillons ensemble avec la Création que les prémices de l’espérance peuvent naître. La théologie paulinienne nous rappelle que la Création et l’humanité sont toutes les deux conçues au commencement dans le Christ et, par conséquent, sont confiées l’une à l’autre. La Création attend avec impatience la révélation des fils de Dieu !
Les enfants de Dieu sont ceux qui tendent les mains vers le Créateur, qui se reconnaissent comme créatures humbles, pour prier et respecter Dieu, et, en même temps, pour aimer, respecter, prendre soin et apprendre du don de Dieu qu’est la Création. La Création n’est pas donnée à l’humanité pour qu’elle en use et en abuse, mais, plutôt, l’humanité est créée pour faire partie de la Création. Plus qu’une maison commune, la Création est également une famille cosmique qui nous appelle à agir avec responsabilité. C’est ainsi que les enfants de Dieu ont une vocation intrinsèque et un rôle important à jouer dans la révélation du royaume de justice. (…)
Les prémices de l’espérance
Une citation généralement attribuée à saint Augustin dit : «L’espérance a deux filles de toute beauté : la colère et le courage. La colère face aux choses telles qu’elles sont et le courage nécessaire pour les changer. » Alors que nous sommes les témoins des clameurs et des souffrances de la Terre et de toutes les créatures, laissons une sainte colère nous faire avancer vers le courage d’être pleins d’espérance et d’agir pour la justice. Nous croyons que l’Incarnation du Fils de Dieu nous sert de guide et nous permet de faire face à un monde perturbant. Dieu est avec nous dans nos efforts pour répondre aux défis du monde dans lequel nous vivons.
Il y a différentes formes d’espérance. Cependant, l’espérance n’est pas simplement de l’optimisme. Ce n’est pas une illusion utopiste. Ce n’est pas l’attente d’un miracle magique. L’espérance est la confiance que notre action a du sens, même si les résultats de cette action ne sont pas immédiatement visibles. L’espérance n’agit pas seule. Précédemment, dans sa lettre aux Romains, l’apôtre Paul explique la relation étroite de l’espérance comme processus de maturation : «La persévérance produit la vertu éprouvée; la vertu éprouvée produit l’espérance» . La patience et la persévérance sont des alliées intimes de l’espérance. Ce sont les qualités qui mènent à l’espérance.
Voici la prédication de ce dimanche 11 août. En effet, j’ai eu la joie d’être invité à l’assemblée des églises protestantes unies du Mzaet Saint Voy et du Chambon réunie en extérieur au Bruas. J’ai apporté la prédication le matin et partagé un temps de conférence l’après midi.
Ci dessous le texte de la prédication sur le chapitre 6 de l’évangile selon Jean, les v. 41 à 51
Dès lors, les Juifs se mirent à murmurer à son sujet parce qu’il avait dit : « Je suis le pain qui descend du ciel. » 42 Et ils ajoutaient : « N’est-ce pas Jésus, le fils de Joseph ? Ne connaissons-nous pas son père et sa mère ? Comment peut-il déclarer maintenant : “Je suis descendu du ciel” ? » 43 Jésus reprit la parole et leur dit : « Cessez de murmurer entre vous ! 44 Nul ne peut venir à moi si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et moi je le ressusciterai au dernier jour. 45 Dans les Prophètes il est écrit : Tous seront instruits par Dieu. Quiconque a entendu ce qui vient du Père et reçoit son enseignement vient à moi. 46 C’est que nul n’a vu le Père, si ce n’est celui qui vient de Dieu. Lui, il a vu le Père. 47 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit a la vie éternelle. 48 Je suis le pain de vie. 49 Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts. 50 Tel est le pain qui descend du ciel, que celui qui en mangera ne mourra pas. 51 « Je suis le pain vivant qui descend du ciel. Celui qui mangera de ce pain vivra pour l’éternité. Et le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie. »