Au delà des femmes et des hommes, accueille et partage avec la diversité du vivant dans laquelle tu évolues. Cheminant au cœur du monde, dans la prière comme dans l’action, tu as à prendre soin du vivant. “Dieu a tant aimé le monde” : avec toute la communion, porte dans l’espérance chacune, chacun, et toute la création.
Le sillon de caulmont
Porter la création dans l’espérance : cette conviction nous la vivons par une approche permaculturelle. Nous comprenons la permaculture comme une méthode de penser notre accueil et notre vie. Voir la page permaculture de ce site. Et ce soin de la création est également porté dans la prière. Notamment durant le temps de la création – du 1er septembre au 4 octobre. Mais aussi toute l’année.
Ainsi, la communion de Caulmont a choisi d’adhérer à la démarche du label Eglise verte. Vous trouverez plus d’informations sur le site église verte
Parler de création, c’est situer notre rapport à la nature dans une logique spirituelle. Cette notion vient d’abord remettre la propriété de la terre à Dieu. Elle place l’être humain, femme et homme, intendant ou jardinier d‘un monde qui ne lui appartient pas.
Création et espérance
Parler de création c’est aussi partager la vision de l’espérance par Ivone Gebara – théologienne catholique brésilienne :
L’espérance c’est ce quotidien habité de sens : le retour à la maison pour manger une soupe chaude quand il fait froid… être accueilli et échanger des sourires… L’espérance c’est savoir qu’il y a des bras ouverts qui nous attendent et même quelques souvenirs à partager de nos expériences, de nos racines, de notre culture. L’espérance c’est la vie du fleuve, celui près de chez nous, et pour cela il faut préserver son intégrité… C’est redécouvrir le ciel bleu malgré la pollution. L’espérance c’est la possibilité de continuer la famille humaine liée à tous les vivants, à la Terre, cette Terre notre corps, notre patrie. L’espérance c’est oser dire simplement les choses qui nous font vivre, qui produisent le bien-être du sens. Le sens est une forme de bien-être, le non-sens est un malaise…
C’est pour cela que nous n’arrivons pas à vivre sans espérance. Le manque d’espérance nous mène à la mort.
Pour le temps liturgique de septembre, depuis plusieurs années Caulmont a une liturgie particulière. Régulièrement, la revue Nouvelles publie des informations et textes sur le sujet.