A l’initiative du Conseil Œcuménique des Eglises, chaque année, à partir du 1er septembre – premier jour de l’année liturgique orthodoxe – au 4 octobre – fête de Saint François d’Assises, le saint patron des animaux et de l’environnement dans la tradition catholique – les Eglises sont appelées à participer à un “Temps pour la création”.
Cette initiative a été prise il y a une dizaine d’année, à Sibiu (Roumanie), lors du troisième rassemblement oecuménique européen. Les mille cinq cents représentants des différentes Églises chrétiennes en Europe ont alors pris la décision d’instaurer « un temps de la création » commun à toutes les confessions chrétiennes. Dans la déclaration finale de ce rassemblement on peut lire : «Nous recommandons de réserver la période du 1er septembre au 4 octobre à la prière pour la protection de la création et la promotion de styles de vie durables ».
C’est pour suivre cette recommandation que nous avons adapté la liturgie du temps ordinaire de Caulmont. Nous lui avons donné la couleur de cette prière : respect de la création, engagement pour la paix et la justice. Il s’agit pour nous de porter dans la prière de manière particulière notre engagement écologique du quotidien.
Afin d’être en communion les uns avec les autres, nous vous proposons de lire ensemble ce jeudi le Psaume 77 :
Du chef de choeur, sur Yeditoun; d’Asaf, psaume.
C’est Dieu que j’appelle et je crie; c’est Dieu que j’appelle, il m’écoutera.
Au temps de ma détresse, je cherche le SEIGNEUR.
Dans la nuit, les mains tendues sans faiblir, je refuse tout réconfort.
Je me rappelle Dieu et je gémis; plus j’y reviens, plus mon esprit s’embrouille;
tu tiens mes paupières ouvertes, je suis troublé, je ne sais que dire:
je réfléchis aux jours d’autrefois, aux années de jadis.
La nuit, je me rappelle mon refrain, mon coeur y revient, et mon esprit s’interroge:
Le SEIGNEUR va-t-il rejeter pour toujours? Ne sera-t-il plus jamais favorable?
Sa fidélité a-t-elle tout à fait disparu? La parole s’est-elle tue pour des siècles?
Dieu a-t-il oublié de faire grâce? De colère, a-t-il fermé son coeur?
Je le dis, mon mal vient de là: la droite du Très-Haut a changé!
Je rappelle les exploits du SEIGNEUR; oui, je me rappelle ton miracle d’autrefois.
Je me redis tout ce que tu as accompli, j’en reviens à tes exploits:
Dieu, ton chemin n’est que sainteté! Quel dieu est aussi grand que Dieu?
C’est toi le dieu qui a fait le miracle, et ta force, tu l’as montrée parmi les peuples.
Par ton bras, tu as affranchi ton peuple, les fils de Jacob et de Joseph.
Les eaux t’ont vu, Dieu, les eaux t’ont vu, elles tremblaient,
l’abîme lui-même frémissait.
Les nuages ont déversé leurs eaux, les nuées ont donné de la voix,
et tes flèches volaient de tous côtés.
Au roulement de ton tonnerre,
les éclairs ont illuminé le monde,
la terre a frémi et tremblé.
Dans la mer tu fis ton chemin, ton passage dans les eaux profondes,
et nul n’a pu connaître tes traces.
Tu as guidé ton peuple comme un troupeau, par la main de Moïse et d’Aaron.
Afin d’être en communion les uns avec les autres, nous vous proposons de lire ensemble ce jeudi le Psaume 63 :
Psaume de David. Quand il était dans le désert de Juda.
Dieu, c’est toi mon Dieu!
Dès l’aube je te désire; mon âme a soif de toi;
ma chair languit après toi, dans une terre desséchée, épuisée, sans eau.
J’étais ainsi quand je t’ai vu dans le sanctuaire en contemplant ta force et ta gloire.
Oui, ta fidélité vaut mieux que la vie, mes lèvres te célébreront.
Ainsi, je te bénirai ma vie durant, et à ton nom, je lèverai les mains.
Comme de graisse et d’huile, je me rassasierai,
et la joie aux lèvres, ma bouche chantera louanges.
Quand sur mon lit je pense à toi, je passe des heures à te prier.
Car tu as été mon aide, à l’ombre de tes ailes j’ai crié de joie.
Je m’attache à toi de toute mon âme, et ta droite me soutient.
Qu’ils aillent à la ruine ceux qui en veulent à ma vie!
Qu’ils rentrent dans les profondeurs de la terre!
Qu’on les passe au fil de l’épée! Qu’ils soient la part des chacals!
Et le roi se réjouira de Dieu; quiconque jure par lui n’aura qu’à s’en louer;
car la bouche des menteurs sera close.
Afin d’être en communion les uns avec les autres, nous vous proposons de lire ensemble ce jeudi le Psaume 42 :
Du chef de choeur. Instruction des fils de Coré.
Comme une biche se tourne vers les cours d’eau,
ainsi mon âme se tourne vers toi, mon Dieu.
J’ai soif de Dieu, du Dieu vivant:
Quand pourrai-je entrer et paraître face à Dieu?
Jour et nuit, mes larmes sont mon pain,
quand on me dit tous les jours: “Où est ton Dieu?”
Je me laisse aller à évoquer le temps où je passais la barrière,
pour conduire jusqu’à la maison de Dieu,
parmi les cris de joie et de louange, une multitude en fête.
Pourquoi te replier, mon âme, et gémir sur moi? Espère en Dieu!
Oui, je le célébrerai encore, lui et sa face qui sauve.
Mon âme s’est repliée contre moi, ô mon Dieu,
c’est pourquoi je t’évoque depuis le pays du Jourdain,
des cimes de l’Hermon, et du mont Micéar.
Les flots de l’abîme s’appellent l’un l’autre, au fracas de tes cataractes.
En se brisant et en roulant, toutes tes vagues ont passé sur moi.
Afin d’être en communion les uns avec les autres, nous vous proposons de lire ensemble ce jeudi le Psaume 23 :
Psaume de David.
Le SEIGNEUR est mon berger, je ne manque de rien.
Sur de frais herbages, il me fait coucher;
près des eaux du repos, il me mène,
il me ranime.
Il me conduit par les bons sentiers,
pour l’honneur de son nom.
Même si je marche dans un ravin d’ombre et de mort, je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi; ton bâton, ton appui, voilà qui me rassure.
Devant moi tu dresses une table, face à mes adversaires.
Tu parfumes d’huile ma tête, ma coupe est enivrante.
Oui, bonheur et fidélité me poursuivent tous les jours de ma vie,
et je reviendrai à la maison du SEIGNEUR, pour de longs jours.