Rencontre du 18 octobre – suite

Dimanche soir, au coin de la cheminée, alors que nous savourions tranquillement une tisane avec la satisfaction du devoir accompli, Benoît nous est tombé dessus : «j’ai besoin de vos impressions du week-end pour le prochain numéro de partage.» Imaginez notre angoisse… Nouveaux, qu’allions-nous pouvoir dire ?
Peut-être détailler l’organisation entre les 2 associations et la SCI, ou encore parler des projets d’avenir, ou bien des amis et équipiers, ou les engagements de chacun ?
Nous pouvions aussi nous étendre sur Sophie, Aurélie et David, Nadège, Roger et Jeannette, les onze enfants présents ou les deux chiens…
Nous pouvions parler des repas et des apéritifs, de la complexité de communiquer avec des masques, des offices encadrés par zoom, de la rencontre virtuelle avec Myriam et Bernard.
Nous pouvions enfin nous étendre sur la lumière d’automne à Devesset, la promenade d’une fin d’après-midi ou les premières gelées blanches.
Mais finalement, ne devions-nous pas juste remercier Axelle et Benoît pour leur accueil chaleureux ? Et pour ce temps d’échanges
autour des engagements – suite et fin dans ce n°
Etant une amie d’enfance de Benoît et (de son frère) Ben- jamin, j’ai toujours entendu parler de cette « étrange » communauté qu’avait monté le frère de Jeanine (leur maman). Pour moi, le mot « communauté » a une conno- tation très positive : des personnes qui souhaitent vivre ensemble sans « subir » la présence de l’autre. Puis quand Benoît et Axelle ont repris le flambeau, je m’y suis un peu plus intéressée et lorsque l’occasion s’est présentée d’en faire partie… cela arrivait au bon moment… Comme m’a dit Benoît : voilà une activité à « toi » ! Et puis en relisant l’histoire de la communauté et l’a mettant en parallèle avec les temps actuels : fermeture des frontières, rejet de l’étranger en particulier et de « l’autre » en général, je me dis que le mot « ACCUEIL » est devenu tout simple- ment un mot de résistance, alors je suis heureuse de m’en- gager aujourd’hui avec vous dans cette voie-là.
Nadège Toé Ardèche
et de découvertes, bien résumé par Nadège lors de l’office des engagements : dans un monde où la différence fait peur, nous étions ensemble et nous étions contents, parce qu’ accueillir l’ autre, c’ est résister. Amitiés,
Sophie et Nicolas Gibaud

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