Dans le silence du samedi saint, la confiance se balbutie.
Timide, elle germe sous la pierre du tombeau encore fermé,
Il faudra l’aube d’un jour de plus pour qu’elle s’ouvre,
Et qu’elle gagne le monde pour aujourd’hui et pour demain.
Dans le silence du samedi saint, nous pouvons reprendre souffle.
Après l’heure sombre et ténébreuse de la croix,
Nous sommes encore vivant,
Avant l’aube, l’alléluia et la joie.
Dans le silence du samedi saint, résonne le silence du monde.
Particulièrement cette année, silence
Imposé par la volonté de sauver sa vie face à la maladie.
Nous sommes encore vivant,
Avec l’aube qui s’espère pour demain,
La confiance se balbutie aujourd’hui en silence.
Oui la confiance se balbutie dans le silence de ce samedi